Gaëlle Messager et Jeanne Minier partagent depuis 3 ans le même atelier à Nantes.

Jeanne Minier est photographe argentique. Elle sillonne des territoires en quête de leur histoire et de celle de ses habitants : la mémoire individuelle dans les lieux.

Gaëlle Messager se sert de personnages autofictifs dessinés, pour explorer différentes situations narratives.

 

En décembre 2021, elles commencent un travail de recherche artistique en commun. Le dessin s’incruste dans les photographies et fait naître d’autres lectures de l’image.

 

En mai 2022, elles réalisent une série de trois oeuvres, Le stade, Les rues de Caumont et La mi-maison. La restitution de leur collaboration est un collage sur les murs dans l’espace public. Différents niveaux de lecture s’offrent aux passants : l’image est visible depuis le trottoir d’en face, le texte n’est lisible qu’à vingt centimètres de la photo. L’écriture accompagne le dessin et révèle une dimension hors champ.

 

Ce travail de rédaction commun laisse apparaître une réflexion profonde sur la place de l’individu dans la société : précarité et accès au logement, centres-ville désertés et zones industrielles déshumanisées.